
Selon Pierre Botton, qui œuvre aujourd’hui aux côtés de Véronique Vasseur dans son association Les prisons du cœur, le problème des prisons est qu’elles ne permettent pas la réinsertion mais incitent les détenus à se radicaliser. "Si on avait pris ces gens lors de leur toute première peine, ils ne seraient pas devenus des grands délinquants. La prison est devenue l’école du crime. C’est pour ça qu’il faut se battre contre la récidive. Lutter contre la récidive c’est faire moins de victimes. Aujourd’hui, la prison n’arrive plus qu’aux autres compte-tenu de toutes les lois. Notre combat, c’est que la première minute d’incarcération, soit la première minute de réinsertion", estime l’ancien détenu.