"Il n y a rien de nouveau, ni poursuite, ni mise en examen", a-t-il indiqué au quotidien Le Figaro, ajoutant que "cela n’entame en rien ma détermination".
"J’entends plus que jamais porter le projet de redressement et de modernisation de la France, conformément au mandat qui m’a été donné par 4,4 millions de nos concitoyens. Je m’en remets donc désormais au seul jugement du suffrage universel", a-t-il insisté .
Pour leur part, les avocats du couple Fillon ont à nouveau contesté le rôle du PNF, qu’ils jugent non compétent pour enquêter sur cette affaire.
"Nous maintenons que l’enquête se déroule en violation des règles de compétence du Parquet national financier et, plus grave encore, du principe de la séparation des pouvoirs", ont-ils estimé dans un communiqué, ajoutant qu’"ill est capital, à quelques semaines du premier tour des élections présidentielles, que l’enquête se déroule enfin dans la légalité et la sérénité. Toute nouvelle violation du secret de l’enquête serait inadmissible".
Le PNF avait indiqué jeudi qu’il n’envisage pas en l’état de classer sans suite l’enquête sur les emplois présumés fictifs, occupés par l’épouse de François Fillon. Dans un communiqué, le parquet a précisé que "les nombreux éléments déjà recueillis ne permettent pas d’envisager, en l’état, un classement sans suite de la procédure".