Cette enquête ouverte à Brest (ouest) intervient le jour même de la présentation à la presse d’une loi sur la moralisation de l’éthique politique promise par le nouveau chef de l’Etat au nom de l’exemplarité.
La présidente du Front national qui dénonce régulièrement "une justice à deux vitesses" a estimé que le Parquet de Brest qui "a refusé d’ouvrir" initialement, ouvre aujourd’hui "car plusieurs associations dont ANTICOR et FRICC qui s’intéressent à ces sujets, ont porté plainte." Et d’ajouter : "ils voient bien aujourd’hui, qu’il ne peuvent plus laisser le couvercle sur la marmite."
Invitée à réagir sur la déclaration du Premier ministre Edouard Philippe, qui a estimé mardi soir sur France 2, que Richard Ferrand peut rester au gouvernement malgré "l’exaspération des Français", Marine Le Pen a indiqué qu’elle ne "comprend pas."
Selon elle, "quand la première décision prise est la loi de moralisation de la vie politique, on ne peut pas venir nous expliquer que les agissements de monsieur Ferrand sont acceptables". Et d’ajouter : "Ou alors tout ça était une vaste escroquerie, une vaste opération d’enfumage, de communication."
Si elle concède que "rien d’illégal n’a été démontré pour l’instant" dans cette affaire, l’ex-candidate à la présidentielle estime que "chacun considère qu’il y a là au moins une rupture morale", précisant que cet enrichissement personnel "ressemble fichtrement à l’affaire Fillon."