"Les enjeux pour les Etats-Unis sont clairs et majeurs", a déclaré à la presse le locataire de la Maison Blanche, arguant que la ratification du traité est "un impératif de sécurité nationale".
Le président américain s’exprimait à l’issue d’une réunion avec ses principaux collaborateurs et partisans du traité, dont les anciens secrétaires d’Etat Madeleine Albright, James Baker et Henry Kissinger et les anciens chefs du Pentagone William Cohen et William Perry.
Signé en avril dernier par Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev, le nouvel accord START prévoit la réduction d’environ un tiers des stocks russe et américain, qui passeraient chacun de 2.200 ogives nucléaires à 1.550.
Selon le chef de la diplomatie US, Hillary Clinton, le traité est considéré comme essentiel pour faire progresser les priorités des Etats-Unis, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, de sécurité nucléaire et de non-prolifération.
MAP