La comparaison n’est pas du tout fortuite. Si Hitler, pour briser toute velléité d’une branche dissidente de son organisation, planifia, avec l’aide des SS, une purge dite « nuit des longs couteaux », il en est de même aujourd’hui pour les dirigeants du Polisario et ce, avec l’aide des sécuritaires et militaires algériens afin d’éliminer tous les opposants à sa direction politique. En, effet, selon des informations qui circulent à travers les médias internationaux, une véritable chasse aux sorcières à été lancée contre les opposants sahraouis qui veulent se débarrasser des dirigeants du Polisario et qui soutiennent le plan d’autonomie proposé par le Maroc .Ces purges visent un double objectif :
1/ détourner l’attention de l’opinion internationale aujourd’hui focalisée sur le Polisario suite au kidnapping de trois européens dans les camps des séquestrés de Tindouf et de son implication directe dans la criminalité transnationale et le terrorisme jihadiste,
2/ tirer profit de cet incident pour éliminer tous les dissidents à la ligne politique polisarienne tracée dans les bureaux de la DRS.
Pour réaliser ce second objectif, car le premier est laissé aux bons soins des autorités politiques et militaires algériennes, les responsables du polisario ont déclenché une véritable chasse à l’homme dans les camps et instauré un climat de terreur. Invoquant des besoins d’enquête sur le rapt des travailleurs humanitaires européens, les tortionnaires du polisario ont procédé ces derniers jours à des arrestations massives et des interrogatoires poussé dans le milieu des opposants séparatistes.
Ces opérations de nettoyage ressemblent étrangement à celles des « nuits aux longs couteaux » au tout début du régime hitlérien ou à celles des purges planifiées par Staline contre l’armée blanche au milieu des années 30.Ces opérations sont également concomitantes avec l’annonce récente d’une branche dissidente sahraouie baptisée « Coordination des opposants au Polisario » à l’intérieur des camps de Tindouf, une première.Cette nouvelle organisation devrait, selon certaines informations, regrouper d’anciens et actuels cadres du Polisario et des opposants vivants dans les camps.
Ces derniers rejettent fermement la ligne de conduite, le style de gouvernance et les principes idéologiques défendus par le PolisarioIls appellent aussi à un changement et au retrait de la direction du Polisario qui ne devrait plus être reconnue comme étant le représentant unique des populations sahraouies.
Ils aspirent également à promouvoir un courant qui croit en la nécessité de trouver une solution du juste milieu comme méthode et moyen de dialogue avec le Maroc, en rejoignant les idées de la proposition marocaine qui prône une large autonomie pour les provinces du Sahara Occidental.
Face à cette nouvelle menace interne, les dirigeants du polisario, avec l’aide des services de sécurité algériens, s’attèlent activement à mettre en échec ce mouvement dissident et à tuer dans l’œuf tout tentative de contestation à l’intérieur des camps. Pour cela, un nettoyage sécuritaire à huis clos est actuellement en cours dans les camps des séquestrés à Tindouf où des voix commencent à s’élever pour dénoncer des disparitions, des meurtres, des cas de torture et des emprisonnements arbitraires.
La situation qui prévaut actuellement n’est donc pas s’en rappeler celle des « nuits des longs couteaux » et interpelle la communauté internationale et les organisations des droits de l’homme de par le monde pour que toute la lumière sur ses dépassements iniques et barbares soit faite et d’user de tous les moyens pour protéger la population sahraouie des camps de Tindouf.