Sérieusement ébranlé par cette tempête politico-financière qui survient à quatre mois des élections municipales, le Premier ministre islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan à lancé une purge profonde de la police, une force qu’il avait dans le passé renforcée pour contrer l’influence de l’armée. Aujourd’hui, il reproche aux responsables de la police de ne pas avoir informé leur tutelle politique de l’enquête qui la vise. Dans la dernière fournée de limogeages, figure le chef de la police du district stamboulite conservateur de Fatih, Ertan Ercikti, selon les médias.
Erdogan a déclaré qu’il combattait "un État dans l’État" et décrit l’enquête de corruption comme une opération de dénigrement contre son Parti justice et développement (AKP), au pouvoir depuis 2002.