« On s’est bien comporté jusqu’au but de Nasri contre l’Angleterre, qui s’est ensuite adressé à quelques journalistes compétents en pétant un peu les plombs dans les trente secondes qui viennent. Je l’ai grondé, je lui ai tiré les oreilles. Je pensais que ça s’était bien calmé. Après l’Espagne, Nasri passe devant chacun d’entre vous, il est interpellé. J’ai une lettre du patron de l’AFP qui regrette le dérapage de son reporter, ce qui n’empêche pas de condamner les propos de Nasri. Je souffre de cette image médiatique sur un comportement d’un joueur en particulier », a balancé le patron de la FFF, qui a ensuite fait une leçon de morale à l’ensemble de l’équipe de France, notamment en raison du comportement qui a pu sembler léger, moqueur ou irrespectueux lors des hymnes nationaux.
« Je n’aime pas leur attitude durant la Marseillaise. Je leur ai dit dès Valenciennes. Ceux qui ne chantent pas, je ne condamne pas. Mais le respect total doit être obligatoire. Je ne demande pas de brailler à tue-tête mais on se doit d’être bien élevé et respectueux. La France est un pays fantastique avec des racines différentes. Les nôtres, c’est une question d’éducation. Mes petits enfants, on ne leur apprend pas la Marseillaise. Le football ne peut pas régler tous les problèmes. Ce n’est pas possible. C’est un pays magnifique avec des cultures différentes. Mais on peut atteindre vite quelque chose : le savoir-vivre. Dans nos centres, on peut mieux travailler. Il faut peut-être ajouter un volet "respect" plus grand. Il est important que chaque club et nous ajoutions une ligne de savoir-vivre », a expliqué Noël Le Graët, qui a bien voulu reconnaitre que les fou-rires pendant la Marseillaise passaient bien mieux, comme en 1998, quand il y avait la victoire au bout…