Nairobi abrite une conférence internationale sur « la concurrence en Afrique »

Une conférence internationale sur la concurrence en Afrique s’est ouverte, vendredi à Nairobi, avec la participation de plusieurs experts internationaux qui débattront des moyens de canaliser les expériences en matière de réglementation de la concurrence.

Les participants à cette rencontre internationale de deux jours ont appelé les gouvernements africains à adopter des lois sur la concurrence et à gérer efficacement ce processus afin d’approfondir les gains associés et faire face aux défis de la mondialisation.

"Au moins 26 pays africains ont établi des organismes de la concurrence, qui sont à des niveaux différents de développement", ont-ils indiqué, soulignant que les lois sur la concurrence doivent, toutefois, tenir compte des besoins et circonstances spécifiques des pays africains.

Intervenant lors de l’ouverture officielle de la conférence, le vice-Premier ministre et ministre kenyan des Finances, Uhuru Kenyatta a déclaré que son pays a joué un rôle clé dans le développement de la concurrence dans la Communauté Est-Africaine, ainsi qu’au sein du Marché commun d’Afrique Orientale et Australe (COMESA).

"Le Kenya a revu sa législation sur la concurrence et promulgué l’année dernière une loi moderne sur la concurrence, qui entrera en vigueur le 1er juillet 2011", a-t-il dit, précisant que la loi a créé une agence autonome de la concurrence, l’Autorité de la concurrence du Kenya, qui jouit d’une indépendance opérationnelle et fonctionnelle.

Cette loi couvre toutes les questions génériques de régulation de la concurrence, telles que les fusions/acquisitions, l’abus de position dominante et le contrôle des restrictions dans le commerce, tout en assurant la protection des consommateurs, a encore déclaré Kenyatta, notant que la concurrence contribue à la distribution équitable des revenus.

La conférence est organisée conjointement par le Centre de recherche canadien pour le développement international (CRDI), la Commission kenyane des prix et monopoles, le Bureau du vice-Premier ministre kenyan et le ministère des Finances, en collaboration avec le ministère britannique du Développement international.

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