Mustapha Ould Sidi Mouloud prend à témoin la communauté internationale quant aux menaces proférées contre lui par le polisario

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de la "police du polisario", a pris à témoin, samedi soir, la communauté internationale quant aux menaces proférées contre lui par les dirigeants du polisario, après avoir apporté son soutien au plan d’autonomie des provinces du sud.

"Je compte sur le soutien de la communauté internationale et sur les esprits épris de justice pour me soutenir contre ces menaces et dénoncer les abus et les exactions que font subir les milices du polisario aux populations dans les camps de Tindouf", a-t-il souligné dans une déclaration par téléphone à la chaine de télévision "elmuhajer.com", basée à Washington DC.

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui se trouve dans le nord de la Mauritanie sur son chemin du retour dans les camps de Tindouf après avoir visité la ville de Smara, a appelé à mettre fin à cette "oppression", affirmant que les populations séquestrées dans les camps ont le droit de disposer de leur propre vie et de se défaire des diktats des dirigeants des séparatistes.

Interrogé sur le déroulement de son périple vers les camps de Tindouf, il a assuré que la méfiance est de mise, dans la mesure où les dirigeants du polisario sont devenus "de plus en plus fébriles et imprévisibles" et où les milices des séparatistes "sont passées maitresses dans l’art des rapts et des disparitions forcées".

Tout en déclarant sa "ferme volonté" et son "refus" de plier face à l’"arrogance et la dictature de la caste dirigeante du polisario", Ould Sidi Mouloud veut faire de son combat "un symbole de résistance à la pensée unique et aux abus dans lesdits camps " où il entend défendre le plan marocain d’autonomie, "seul à même d’affranchir les populations séquestrées", a-t-il insisté.

Dans une précédente déclaration à "elmuhajer.com", il avait soutenu que "la seule solution réaliste et intermédiaire à la question du Sahara est bien le plan marocain d’autonomie", ajoutant que "c’est pour cette raison que nous souhaitons promouvoir un agenda qui soit au service des sahraouis et en aucun cas au service de tierces parties".

Et d’insister que "la communauté internationale doit savoir que l’intérêt des Sahraouis, et celui de la région du Maghreb dans son ensemble, réside dans une solution intermédiaire qui permette aux familles séparées de se retrouver tout en favorisant, par ricochet, une intégration économique et politique de toute la région.

Source MAP

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