"De notre point de vue, les Etats-Unis ne déploient à l’évidence pas assez d’efforts pour convaincre les groupes d’opposition syriens de participer à la conférence internationale", a dit Sergueï Riabkov, cité par l’agence de presse RIA.
Pour ce responsable, Washington "ne devrait pas permettre à l’opposition de lancer des ultimatums et de poser des conditions préalables, la principale d’entre elles étant d’exiger le départ du président syrien Bachar al Assad".
Aucune date n’a été arrêtée pour la conférence, qui pourrait se tenir à Genève.
Fin mai, la Coalition nationale syrienne (CNS, principale composante de l’opposition en exil) avait fait savoir qu’elle ne participerait à la conférence que si une date butoir était fixée pour convenir du départ du pouvoir du chef de l’Etat syrien.
La Russie est l’un des seuls grands alliés, avec la Chine, l’Iran et le Hezbollah libanais, du régime de Damas sur la scène internationale. Elle a opposé son veto par trois fois au Conseil de sécurité de l’Onu à des résolutions visant à faire pression sur le "raïs" syrien.