Selon l’agence, "l’économie chinoise est confrontée à la croissance élevée du crédit" et notamment des "prêts en dehors des banques, dans le secteur bancaire informel".
Bien que ce secteur informel n’est pas suffisamment important pour "présenter un risque systémique", l’agence relève que le contrô le de ces crédits "n’est pas du ressort des instruments de politique (monétaire) de la Banque populaire de Chine".
Moody’s maintient toutefois la note souveraine chinoise en raison de la solidité des finances de Pékin, qui a une "position externe de paiements exceptionnellement forte". Les réserves de change de la banque centrale ont atteint fin mars le niveau record de 3.440 milliards de dollars..
L’agence prévoit que la croissance chinoise pour cette année et l’an prochain se situera dans une fourchette allant de 7,5 pc à 8 pc, puis ralentira pour se situer entre 6 pc et 7 pc durant le reste de la décennie.