Dans ce roman de 177 pages, tome 2 de « L’amour, c’est comme les oiseaux » (2017), l’auteur nous fait entendre à travers la voix de ses personnages, celle d’un nouveau monde où la force de nos rêves se conjugue avec la liberté inaliénable de rêver.
« Dans ce roman, je trace le combat d’une jeune adolescente pour sa liberté, pour devenir ce qu’elle est… En résistant contre des codes sociaux qui sont un peu trop strictes, elle se bat pour pouvoir vivre cette liberté dans ce monde qui est en train d’être détruit par les hommes », a déclaré Mme Bernard à M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP. L’écrivaine, qui s’est installée à Marrakech depuis 2000 et fondé le Centre de Création Artistique « Riad Sahara Nour », lieu de rencontres et de partage entre les différentes cultures, accueillant des artistes, poètes et écrivains du monde entier, n’a pas manqué d’exprimer l’amour qu’elle a pour la Cité ocre.
« Marrakech, une oasis d’inspiration pour des créatifs de tout genre, m’a beaucoup inspiré aussi dans mes écrits grâce à l’abondante richesse des couleurs et des senteurs », a indiqué l’écrivaine, qui a été accompagné, lors de la présentation de son roman, de M. Adel Elouarz, professeur agrégé en littérature, grand amoureux des lettres, et d’élèves de classe de terminale littéraire du lycée français « Victor Hugo » de Marrakech, qui ont tenu à participer à cette cérémonie, en procédant à la lecture de quelques extraits du premier tome « L’amour, c’est comme les oiseaux « .
Lucile Bernard est née en France à Annecy. Elle verra, à ses débuts, ses poèmes édités dans différentes revues et anthologies, notamment celles du Castor Astral et participera à des collectifs de poésies de la région Rhône-Alpes : « À corps écrits », à des expositions en France : Paris-Bercy, Annecy…
Durant cette période, elle explore différents genres littéraires : romans, nouvelles, essais, poésies. En 2000, elle décide de faire une pause dans l’écriture, quitte la France pour le Maroc et fonde à Marrakech le Centre de Création Artistique « Riad Sahara Nour ». Elle crée également « Les Rencontres internationales de la Poésie » et le prix de poésie « Sahara Nour », ouvert aux jeunes marocains de 16 à 22 ans.
En 2012, paraît un premier recueil de nouvelles, « Dernières nouvelles avant le jour ». Elle publiera ensuite cinq romans « La vie comme un Poème » (2014), « L’amour c’est comme les oiseaux » (2017), « Un parfum d’éternité » (2018), année durant laquelle elle participe à un ouvrage collectif « Marrakech, lieux évanescents » en compagnie d’autres écrivains marocains, (éditions Marsam). Puis viendront « Lettre au dernier amour » (2020) et « À l’aube de nos rêves », son tout dernier roman.