Le ministère des Habous et des Affaires islamiques avait indiqué, mercredi, que cette invocation allait se faire à travers un prêche unifié soulignant la signification de cette sunna bénie et l’imploration du Très-Haut dite par les fidèles en pareille circonstance, tout en élevant les prières rogatoires habituelles après la prière du vendredi.
Ce prêche unifié a en effet mis l’accent sur la signification profonde de cette tradition bénie que les Marocains ont constamment perpétuée pour demander la clémence infinie de Dieu et Sa générosité bienveillante.
Le prêche a souligné que le recours au Créateur et la demande instante de Ses grâces font partie de la foi des fidèles vertueux qui croient en la mansuétude incommensurable d’Allah, conformément à la tradition du Prophète Sidna Mohammed.
Face à la parcimonie des pluies, poursuit le prêche, les fidèles se dirigent une nouvelle fois à leur Créateur pour demander instamment Sa clémence et Sa grâce immensurable, Dieu étant sensible aux supplications insistantes de Ses créatures.
La demande du pardon d’Allah et le retour résigné à sa clémence sont des actes qui supposent un attachement sans failles et une soumission absolue à Sa grandeur, et chaque fois que l’adversité s’accroît le Seigneur répand Ses grâces, conformément au verset coranique: « Demandez pardon à votre Seigneur; ensuite, revenez à Lui. Il vous accordera une belle jouissance jusqu’à un terme fixé ».
Le prêche précise, citant un hadith du Prophète Sidna Mohammed, que le Très-haut ne saurait renvoyer bredouille un fidèle qui insiste dans ses supplications et ses prières, Dieu étant capable de transformer les difficultés en facilités et de répandre Ses pluies bienfaitrices sur Ses créatures.
Dans un climat de recueillement profond et de supplications sincères, les fidèles ont donc élevé l’invocation habituelle des prières rogatoires pour demander la pluie et implorer le Tout-puissant à répandre sa clémence.