Près de 27.000 personnes ont participé à ces marches, selon les estimations des autorités locales.
A Casablanca, ils étaient près de 4.500 acteurs de la société civile et des militants politiques et des droits de l’homme, a avoir répondu à l’appel du mouvement du 20 février pour appeler à des changements dans tous les domaines.
Les manifestants ont arboré des banderoles et pancartes réclamant notamment la lutte contre la corruption, l’opportunisme, la prévarication, le refus du cumul de la richesse et du pouvoir, l’indépendance de la justice, le respect des droits de l’Homme", ainsi qu’une "constitution démocratique reflétant la volonté du peuple", une loi suprême devant consacrer l’Etat des institutions et
garantissant la séparation véritable et équilibrée des pouvoirs.
Lors de cette marche, ils ont également scandé des slogans pour garantir "les conditions de pleine citoyenneté, l’égalité des droits et des devoirs pour une vie digne". Ils ont aussi réclamé, dans leurs doléances, un Maroc nouveau, la fin de l’impunité, des médias publics démocratiques et un habitat décent.
A Rabat, la marche a rassemblé quelque 2500 personnes qui ont exprimé des revendications pour plus de démocratie et de justice sociale.
Les marcheurs ont arboré des banderoles et pancartes réclamant notamment l’indépendance de la justice, le respect des droits de l’Homme, ainsi qu’une séparation véritable et équilibrée des pouvoirs.
La marche de la ville de Tanger a enregistré presque autant de manifestants que Rabat (2500). La marche est partie du quartier Béni Makara et emprunté plusieurs artères et quartiers populaires de la ville (Hay El Warda, Madchar Béni Bibane, quartier Hay Jédid) avant de se disperser dans le calme et la discipline place Bir Inzarane.
Les participants ont réclamé l’accélération du rythme des réformes dans les domaines politique, économique et social.
A Marrakech, plus de 1500 personnes ont répondu à cet appel en manifestant dans plusieurs avenues de la ville pour demander notamment la justice sociale, la libération de tous les détenus politiques, l’élaboration d’une constitution qui réponde aux aspirations du peuple marocain.
Ils ont de même demandé à lutter contre la prévarication administrative, financière et morale, la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice et des médias ainsi que la constitutionnalisation de la langue Amazigh.
A Fès, environ 3.000 manifestants ont pris part cet après-midi à une marche pacifique. La manifestation a débuté à la place de Florence, avant de se diriger vers les boulevards Hassan II, Slaoui, Mohamed V et Chefchaouni.
Les participants ont appelé à la réforme de l’enseignement , de la santé et des médias, l’indépendance de la justice, la constitutionnalisation de la langue Amazigh, ainsi que la libération des prisonniers " politiques ".
De même, une marche a été organisée à Essaouira, qui a connu la participation d’une dizaine de personnes qui ont scandé des slogans appelant à des changements dans tous les domaines et exprimé des revendications pour plus de démocratie et de justice sociale.
Des marches similaires ont rassemblé près de 1500 personnes à Tétouan, entre 700 et 800 à Oujda et El Jadida et environ 500 personnes à Agadir . De même des marches ont eu lieu à Kénitra (près de 400), à Laâyoune (près de 100 personnes), à Safi, Inezgane et à Taza, durant lesquelles les participants ont réclamé notamment des réformes politiques, économiques et sociales, l’élaboration d’une constitution démocratique ainsi que l’amélioration des conditions de vie des citoyens.