"Nous souhaitons que ces institutions (ndlr, CEDAO et UA) saisissent le Conseil de sécurité et que ce dernier puisse définir un cadre permettant au Mali et plus largement au Sahel de retrouver la stabilité", a déclaré M. Hollande lors d’un point de presse conjoint avec son homologue béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine.
"C’est dans le cadre des décisions du Conseil de Sécurité que la France aura à envisager une participation, mais qui sera demandée par les instances (régionales)", a-t-il souligné.
"Nous ne voulons pas rentrer dans un processus d’ingérence, mais en même temps, nous sommes conscients de la responsabilité qui est la nôtre, collectivement sur les plans européen et africain", a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat français a indiqué s’être entretenu au téléphone ce mardi matin avec M. Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire et président en exercice de la CEDEAO, auquel il a demandé que les institutions régionales africaines saisissent le Conseil de sécurité.
Par ailleurs, le président Hollande a décliné les trois principes qui guident sa relation avec l’Afrique: "bonne gouvernance", "croissance et développement économique" et "stabilité et sécurité".