Maintien de la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt
La Cour d’appel de Bordeaux a décidé de valider l’instruction du juge Gentil sur le volet abus de faiblesse de l’affaire de la milliardaire Bettencourt et n’annule aucune des 12 mises en examen, dont celle de Nicolas Sakozy, selon un avocat des parties civiles.
En décidant de mettre Nicolas Sarkozy en examen, le juge d’instruction Jean-Michel Gentil avait estimé que des "indices graves et concordants" au sens du code pénal, démontrent que l’ancien chef de l’Etat aurait commis un abus de faiblesse aux dépens de Liliane Bettencourt en lui demandant de l’argent pour financer sa campagne.
En novembre dernier, Nicolas Sarkozy avait été placé sous le statut de témoin assisté, faute de charges suffisamment lourdes contre lui. Si les faits sont avérés, Nicolas Sarkozy risque trois ans de prison et 375.000 euros d’amende.
Me Thierry Herzog, l’avocat de l’ancien chef de l’Etat, avait qualifié cette décision d’"incohérente sur le plan juridique, et injuste". "Je saisirai en conséquence immédiatement la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux pour former un recours et pour demander la nullité, notamment de cette mise en examen", avait-il déclaré.