Le mouvement des Gilets jaunes a continué à paralyser mercredi l’île où il s’accompagne, malgré l’instauration d’un couvre-feu nocturne jusqu’à vendredi, d’une flambée de « violences urbaines » comme l’île n’en avait plus connue depuis près de trente ans.
Les blocages routiers ont succédé mercredi aux violences commises la nuit par « des bandes de jeunes gens qui n’ont rien à voir avec le mouvement dit des Gilets jaunes », a précisé le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
Au total, depuis le début des violences, il y a eu « 109 interpellations, 30 blessés parmi les forces de l’ordre, 16 policiers, 14 gendarmes, à peu près une cinquantaine de barrages, un millier de manifestants », a énuméré M. Griveaux.