"Il y a un travail de lutte contre les discours racistes et antisémites que nous allons continuer", a-t-il déclaré, estimant qu’il fallait "regarder les choses en face: c’est en train d’empirer".
Mais "le discours antisémite, ce n’est pas la France ; le discours raciste, ce n’est pas la France", a-t-il martelé.
Le chef de l’État a aussi évoqué "le problème de la radicalisation qui, dans certains quartiers, a gagné, est en train de gagner, est en train de monter", même s’"il n’y a pas de fatalité sur ce sujet".
"Cela vaut pour tous les territoires et ce n’est pas réservé aux quartiers, même si c’est un problème spécifique, on le sait bien, aussi dans les quartiers les plus difficiles", a-t-il souligné, notant que "certains, au nom de religion, en la dévoyant, sont en train de construire les voies de la radicalisation" avec "un rêve de mort".
"Le Premier ministre a annoncé une stratégie très structurée en février de lutte contre la radicalisation" et un coordinateur sera présenté dans quelques jours pour "s’assurer de la mise en oeuvre de l’ensemble de cette stratégie", a-t-il rappelé.
"La République n’a pas à s’exprimer sur les croyances religieuses", mais elle doit "donner à tous les citoyens la possibilité de croire ou de ne pas croire" dans le respect "des règles de la République", a-t-il assuré.
Ainsi "personne ne doit être forcé de mettre un foulard, mais on a le droit de mettre un foulard" du moment que ce n’est pas dans les services publics, et "on ne va pas changer la règle parce qu’elle ne plaît pas aux uns et aux autres", a-t-il lancé.