Macron appelle à aborder le déconfinement avec « calme, pragmatisme et bonne volonté »
Macron a assuré lundi que la phase du déconfinement, à partir du 11 mai, devait être abordée avec « beaucoup d’organisation », de « calme », « de pragmatisme et de bonne volonté »
Emmanuel Macron a assuré lundi que la phase du déconfinement, à partir du 11 mai, devait être abordée avec « beaucoup d’organisation », de « calme », « de pragmatisme et de bonne volonté » promettant que « tout » sera organisé d’ici à ce jeudi.
Les « derniers détails » sur le déconfinement à partir du 11 mai seront annoncés jeudi par le gouvernement, a annoncé le chef de l’Etat.
Ce déconfinement est « une étape qui est indispensable » et qu' »il faut aborder avec beaucoup d’organisation, de méthode, avec aussi beaucoup de calme. Je comprends toutes les inquiétudes, mais on va les régler à chaque fois au bon niveau. (…) Il faut le faire avec beaucoup de pragmatisme et de bonne volonté. C’est ça l’esprit qui est le nôtre », a-t-il déclaré.
De nombreux doutes sont exprimés par des élus, des syndicats et des associations avant la date du 11 mai, concernant notamment le retour à l’école de certains élèves.
« Je veux rassurer nos concitoyens: nous prendrons les décisions dans leurs détails jeudi. Nous organisons tout d’ici là (…) Et on fera les choses en bon ordre partout sur notre territoire », a assuré Emmanuel Macron à l’issue d’une visioconférence avec d’autres dirigeants sur une levée de fonds pour les traitements et vaccins.
Le 11 mai, « ce n’est pas un retour à la normale », mais « une nouvelle étape » de « cette vie avec le virus après le confinement », a-t-il précisé.
« Nous devons apprendre à vivre avec ce virus tant que nous n’avons pas un traitement stable ou un vaccin (…) Ce serait irresponsable de dire : ‘Tant qu’on n’a pas de vaccin, on doit continuer le confinement' », a-t-il ajouté, en indiquant avoir échangé « pendant deux heures » avec des scientifiques lundi matin.
Après le 11 mai, « nous aurons trois semaines », jusqu’au 2 juin, pour « avoir une vision plus claire de comment les choses évoluent », a précisé Emmanuel Macron.