Macron à la majorité : « nous n’avons pas le droit de nous reposer »

«  »Nous n’avons pas le droit de nous reposer »: Emmanuel Macron a appelé lundi soir les parlementaires de la majorité à rester dans « l’unité » et à « ne rien perdre de l’ambition » de 2017, lors du « pot » traditionnel de fin de session, selon des participants.

Quelque 200 députés et sénateurs LREM, MoDem et Agir ainsi que le Premier ministre Jean Castex – qui n’a pas pris la parole – ont participé à la réunion organisée au ministère des Relations avec le Parlement.

Le chef de l’Etat a pris brièvement la parole dans une ambiance « très calme », d’après une députée.

« Nous avons devant nous 600 jours. (…) J’ai besoin de vous. Notre agenda est complet. Nous aurons besoin de résultats concrets pour que ce sur quoi nous nous sommes engagés devienne réalité », a insisté le président, soulignant, à moins de deux ans de la présidentielle et des législatives, que « nous serons jugés là-dessus ».

« Ces derniers mois ont été éprouvants », a-t-il déclaré, rappelant la crise sanitaire et les élections municipales, et remerciant les parlementaires et le gouvernement d’Edouard Philippe.

Il a ensuite évoqué la suite du quinquennat. « Ce nouveau chemin n’est pas un changement de la destination ni un renoncement à nos ambitions premières mais l’adaptation à un contexte nouveau, celui qui justifie de vouloir renouer le dialogue avec les forces sociales, de retrouver le chemin des territoires », a enchaîné le président, toujours selon des propos rapportés.

Il a aussi évoqué le remaniement, qui « crée toujours des frustrations », au lendemain de la nomination de onze secrétaires d’Etat dont cinq députés, après un long suspense.

« Nous n’avons pas le droit de nous reposer. Nous devons dans la situation où est le pays enfourcher ces circonstances et regarder le pays tel qu’il est en étant fidèle à ce que nous sommes », a appelé le chef de l’Etat, citant Eluard: « nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses ».

« J’ai besoin (…) de ne rien perdre de cette ambition » de 2017, « des cicatrices que nous avons pu acquérir ces quatre dernières années », a-t-il plaidé.

La dernière rencontre des parlementaires avec le chef de l’Etat remonte à février. Celui-ci avait alors déjà prôné en pleine réforme des retraites « l’unité », sans « caporalisme ».

Les travaux de l’Assemblée doivent se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine sur le projet de loi de bioéthique.

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