Cette visite du compagnon de Marine Le Pen intervient un mois après le voyage aux Etats-Unis où la présidente du FN avait brièvement rencontré l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor. Le ministère israélien des Affaires étrangères avait immédiatement parlé de "bourde", affirmant que Ron Prosor pensait se rendre à un événement de la mission française à l’ONU, une thèse totalement réfutée par le FN.
La candidate à l’élection présidentielle avait alors exprimé l’espoir que cette rencontre permettrait de tourner la page du "détail", référence aux déclarations de son père sur les chambres à gaz. Et elle avait affirmé qu’elle était prête à se rendre en Israël si elle y était invitée officiellement.