"Si les insurgés ont assez de force, d’esprit et de possibilités pour unir le pays sur un nouvelle base démocratique, alors naturellement nous allons étudier la question d’établir avec eux des relations", a-t-il déclaré.
Cependant, "en dépit des succès des rebelles, (Mouammar) Kadhafi et ses soutiens ont toujours une certaine influence et un potentiel militaire. Nous voulons qu’ils s’asseoient à la table des négociations et parviennent à un accord de paix. En réalité, il y a deux pouvoirs dans le pays", a déclaré M. Medvedev.
Les rebelles libyens ont pris mardi le contrô le du quartier général de Kadhafi à Tripoli, portant un coup sévère au régime déjà chancelant, mais le dirigeant libyen reste introuvable et a appelé à la résistance, alors que des affrontements se poursuivaient mercredi dans la capitale.
La Russie s’était abstenue avec la Chine lors du vote au Conseil de sécurité de la résolution 1973 qui a permis l’intervention internationale en mars en Libye, mais a par la suite vivement dénoncé les conditions de sa mise en oeuvre par les Occidentaux.