« La majorité des réformes n’ont pas été mises en oeuvre », a indiqué Ernesto Ramirez Rigo, le chef de mission du FMI, au terme de sa visite de trois jours au Liban à la tête d’une délégation du Fonds.
L’institution monétaire internationale avait annoncé en avril un accord de principe avec Beyrouth pour une aide de trois milliards de dollars, échelonnée sur quatre ans mais conditionnée à la mise en oeuvre de réformes cruciales.
Parmi ces réformes, l’approbation par le Parlement du budget 2022, la réforme de la loi sur le secret bancaire, la restructuration du secteur bancaire et une loi sur le contrôle des capitaux.
« Malgré une urgence de passer à l’action pour faire face à la profonde crise, la mise en oeuvre des réformes (…) reste très lente », a ajouté Ernesto Ramirez Rigo dans un communiqué, notant que ces « réformes sont nécessaires pour que le FMI étudie un plan financier » pour aider le Liban, plongé dans une crise socio-économique sans précédent.