Liaison présidentielle: Marine Le Pen soutient François Hollande

La présidente du parti d’extrême droite dénonce le comportement des médias après les révélations de Closer sur une relation présumée entre le chef de l’Etat et l’actrice Julie Gayet.

Marine Le Pen, présidente du Front national, a dénoncé vendredi 10 janvier, au nom du "droit au respect de la vie privée", le comportement des médias après la parution du magazine Closer faisant état d’une liaison entre François Hollande et l’actrice Julie Gayet.

François Hollande a "déploré profondément" auprès de l’AFP "les atteintes au respect de la vie privée", et annoncé "examiner les suites, y compris judiciaires" après cette parution. Soutient-elle le président de la République dans cette démarche ? "Oui", a répondu Marine Le Pen sur I>TELE.

"Je suis pour le respect de la vie privée pour tout le monde. En ce qui concerne le président, à partir du moment où cela ne coûte pas un centime au contribuable, comme ça a pu être le cas lors du mandat de François Mitterrand, je considère que chacun a droit au respect de sa vie privée", a dit la présidente du Front national. "Mais le président de la République s’aperçoit de ce que c’est, quand les grandes libertés publiques commencent à s’effondrer. On trouve que c’est bien quand ce sont les adversaires qui en sont les victimes mais quand ça s’adresse à vous, on trouve ça moins drôle".

"Toute atteinte à la vie privée me choque. Il y a eu une décision que j’ai trouvée très critiquable de la cour d’appel (de Paris, NDLR) il y a quelques jours qui révélait l’homosexualité d’un dirigeant du Front national en considérant, et bien, qu’on avait le droit, puisque c’était une personnalité publique. Il n’y a pas de raison. A partir du moment où cela n’a aucune influence sur leur activité politique, il n’y a aucune raison pour que les médias se permettent de révéler leur vie privée", a encore déclaré Marine Le Pen.

"Si l’image est dégradée aujourd’hui, c’est à cause des médias qui révèlent cette liaison, jusqu’à nouvel ordre", a insisté la députée européenne, qui a par ailleurs estimé que "la compagne du président n’a aucun statut et par conséquent l’ensemble des moyens qui sont mis aujourd’hui à sa disposition en matière de communication, en matière d’assistance et de secrétariat, ce sont des frais qui sont dépensés à mon avis sans base légale."

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