Les dirigeants du G7 adoptent une déclaration contre le terrorisme

Les dirigeants du G7 ont adopté, réunis à Taormina en Sicile (sud de l’Italie), une déclaration contre le terrorisme, appelant notamment les acteurs de l’internet à se mobiliser davantage dans la lutte contre « les contenus terroristes ».

Les membres du G7 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Japon, Canada, Italie) ont ainsi répondu à une demande de la Première ministre britannique Theresa May, dont le pays a été touché lundi soir par un attentat à la sortie d’une salle de concerts à Manchester, qui a fait 22 morts et revendiqué par Daech.

Ce document en 15 points affirme que la lutte contre "l’extrémisme violent" est une "priorité majeure" pour le G7 qui a bien l’intention de "faire passer la lutte à la vitesse supérieure, en agissant sans relâche pour prévenir, enquêter sur et condamner les actes terroristes, leurs auteurs et leurs admirateurs".

Les dirigeants des sept pays les plus riches se sont engagés à "combattre l’usage nocif que les terroristes font d’internet", à travailler ensemble pour faire face au "risque posé par les combattants étrangers lorsqu’ils reviennent des zones de conflit", et à "prendre des mesures pour couper les sources et les canaux de financement du terrorisme".

Parmi ces mesures, figurera notamment "un usage plus étendu des Données des dossiers passagers (PNR) et des Informations préalables sur les voyageurs (IPV)", selon la déclaration.

"Dans la mesure où l’exclusion et le manque d’opportunités économiques et sociales peuvent contribuer à la montée du terrorisme et de l’extrémisme violent, nous nous engageons à faire face à ces problèmes par le biais d’une approche globale qui mêlera sécurité, inclusion sociale et développement", a ajouté la déclaration.

"C’est un pas en avant important. Il faut que les sociétés (de l’internet) reconnaissent leur responsabilité envers la société", a déclaré Mme May lors d’une conférence de presse.

Entente donc sur la question de renforcer la lutte contre le terrorisme, mais les dissensions persistent toujours sur les deux autres sujets épineux de ce 43 sommet annuel du G7, à savoir la lutte contre le réchauffement climatique et le commerce, et ce à cause, comme l’a souligné la chancelière allemande Angela Merkel, des "controverses" en la matière.

Par ailleurs, sur la question des migrants, une des priorités de l’Italie qui est en première ligne dans le sauvetage des naufragés, un compromis semblait également se dessiner vendredi, mettant en avant la nécessité d’une approche globale et non uniquement axée sur l’aspect sécuritaire, selon des sources diplomatiques italiennes.

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