Le sommet a fermement condamné la "poursuite du recours à la violence par les autorités birmane contre les membres de cette minorité et leur refus de reconnaître leur droit à la citoyenneté".
Dans la foulée, le roi Abdallah d’Arabie saoudite avait décidé samedi l’octroi d’une aide de 50 millions de dollars aux Rohingyas, victimes, selon l’agence officielle saoudienne Spa, de "violations des droits de l’Homme, dont une épuration ethnique, des meurtres, des viols et des déplacements forcés".
Des violences entre bouddhistes et musulmans ont fait officiellement environ 80 morts en juin dans l’Etat de Rakhine, dans l’ouest du pays. Sept autres personnes ont été tuées dimanche dernier dans un nouvel épisode de violence, selon les autorités de cet Etat.
Des organisations de défense des droits de l’Homme ont accusé les forces de sécurité birmanes d’abus pendant et après les violences communautaires, en particulier contre les Rohingyas.
Quelque 800.000 Rohingyas vivent confinés dans l’Etat de Rakhine et ne font pas partie des groupes ethniques reconnus par le régime birman.