Le Roi Mohammed VI a ouvert la voie « à une démocratie mature » (Hudson Institute)

"La nouvelle Loi fondamentale va au delà de la question de l’équilibre entre les pouvoirs législatif et exécutif pour inscrire l’Etat marocain dans la modernité, avec un pouvoir judiciaire doté d’une plus grande autorité dans le but de combattre la corruption et assurer la protection des droits de l’Homme", souligne l’institut de recherche US dans un article sur les derniers développements que connaît la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

Rappelant que cette nouvelle constitution, adoptée par un "OUI" massif à l’issue de la dernière consultation référendaire, le Hudson Institute relève également que ce texte "consacre la suprématie des valeurs universelles imprégnées d’égalité et de liberté, autant de principes actuellement mis en péril ailleurs".

"L’application de ces principes requiert, toutefois, la vigilance et la mobilisation de la part des démocrates", souligne l’auteur de cet éditorial, Ahmed Charai, éditeur de la version francophone de "Foreign Policy Magazine" et membre du Conseil d’Administration du Centre International pour les Etudes Stratégiques (CSIS, basé à Washington).

C’est dans cette perspective, que "huit partis politiques marocains représentant les différentes sensibilités du paysage politique dans le Royaume se sont constitués en Coalition pour la démocratie pour accompagner le processus de démocratisation que connaît le Royaume", fait observer le Hudson Institute, notant que cette initiative vise à inciter chaque segment de la population à s’approprier le débat politique dans un cadre modéré.

"C’est ce genre de démarche que les occidentaux devraient encourager, là où des transitions démocratiques sont en cours", dans la région arabe, insiste le Hudson Institute.

Le think tank US appelle, dans ce contexte, à tirer les leçons qui s’imposent des convulsions que connaissent plusieurs pays arabes tels que l’Egypte où "les islamistes s’évertuent à exacerber les tensions entre Coptes et Musulmans", la Tunisie où il y a les prémices d’une "guerre civile" entre laïques et islamistes ou encore la Libye, dont l’armée est menacée par l’infiltration d’éléments d’Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique.

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