M. Cameron s’entretiendra avec son homologue algérien Abdelmalek Sellal et avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika.
La visite de M. Cameron sera l’occasion de "renforcer le dialogue politique" entre les deux pays et de discuter "des dossiers en relation avec l’actualité régionale et internationale", selon l’agence algérienne APS.
Les discussions devraient notamment porter sur la menace extrémiste dans la région et sur l’intervention militaire française, soutenue par Londres, au Mali voisin pour repousser les islamistes.
M. Cameron se rendra ensuite au Liberia où il coprésidera vendredi une conférence internationale sur le développement, selon Downing Street.
La prise d’otages du 16 au 19 janvier sur le site gazier d’In Amenas, dans le Sahara algérien, et l’assaut de l’armée algérienne se sont soldés par la mort de 37 étrangers, d’un Algérien et de 29 ravisseurs. Selon le dernier bilan de Londres, quatre Britanniques ont été tués et deux autres sont présumés morts dans cette prise d’otages organisée par un groupe islamiste.
Les ravisseurs avaient affirmé que l’attaque avait été menée notamment en représailles à l’intervention militaire française au Mali, qui a bénéficié d’un soutien logistique d’Alger et de Londres.
M. Cameron a fait de la lutte contre le "terrorisme" une des priorités du G8 en 2013, année où le Royaume-Uni assure la présidence de ce groupe des pays les plus riches. Dans un discours le 21 janvier, il avait estimé que l’Afrique du Nord était devenue un "aimant pour les jihadistes des autres pays". "Nous devons déjouer les terroristes avec notre dispositif de sécurité, les battre militairement", avait-il ajouté.