"Le Qatar a apporté une assistance humanitaire au Mali l’année dernière avec l’aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et on a été accusé de distribuer des armes" aux islamistes radicaux, a déclaré cheikh Hamad.
"Ce sont de fausses allégations et notre mission n’a été qu’humanitaire", a-t-il assuré dans une conférence de presse avec son homologue grec Antonis Samaras qui effectue une visite à Doha.
"Le Qatar ne s’ingère pas dans les affaires du Mali et ne soutient aucune partie contre une autre", a encore affirmé cheikh Hamad en réitérant la position de Doha en faveur d’une solution politique dans ce pays africain.
Une sénatrice communiste française, Michelle Demessine, avait accusé le Qatar de financer les groupes islamistes mais le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait estimé le 16 janvier qu’il n’y avait "aucune confirmation" de ces accusations.
Le 15 janvier, le Qatar avait émis des doutes sur l’efficience de l’intervention militaire française contre les groupes islamistes au Mali, estimant que le recours à la force ne règlerait pas le problème et appelant au dialogue.
"Bien sûr que nous espérons que ce problème puisse être réglé par le dialogue. Je pense que le dialogue politique est important et nécessaire. Je ne pense pas que la force règle le problème", avait alors déclaré cheikh Hamad.