Son investiture mardi par le Parlement ghanéen comme président pas intérim, souligne une transition en douceur dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, régulièrement cité par la communauté internationale comme un modèle de démocratie.
Né le 29 novembre 1958 à Bole Bamboi dans le nord du Ghana, le nouveau président par intérim jusqu’à l’élection présidentielle prévue en décembre, est diplô mé en histoire et en communication, selon les media ghanéens.
Il a été diplomate au Japon au début des années 1990 avant de revenir au Ghana où il a été élu député dans les rangs du parti gouvernemental, le Congrès national démocratique (NDC).
Il a été président de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et du parlement de l’Union africaine à Pretoria, avant d’être désigné à la vice-présidence par le président Mills.
M. Mahama, selon ses mémoires, récemment publiées, a grandi dans un environnement privilégié.
Dans son livre "Mon premier coup d’Etat – et autres histoires des décennies perdues en Afrique", il décrit ses années de scolarité dans un pensionnat d’élite de la capitale, Accra, où il a été formé aux us et coutumes de l’ancien pouvoir colonial au Ghana, le Royaume Uni.
"L’histoire et le prestige (du pensionnat Achimota) ne m’ont pas empêché de le détester", note-t-il dans son livre.
Dans le premier chapitre, il fait revivre l’épisode du coup d’Etat militaire de 1966 qui destitua le premier président du Ghana indépendant, Kwame Nkrumah.