Le matelas de devises de l’Algérie s’établit à 98 milliards de dollars à fin novembre (Ouyahia)

Les réserves de change de l’Algérie se sont établies à 98 milliards de dollars à fin novembre 2017, contre 194 milliards de dollars en 2013, a indiqué jeudi le Premier ministre Ahmed Ouyahia.

"Lorsque on avait 174 milliards de dollars de réserves de change, l’Algérie importait 500.000 véhicules/an pour 6 milliards de dollars, mais aujourd’hui nous n’avons que 98 milliards de dollars à fin novembre», a déclaré Ouyahia lors de l’inauguration de la 26ème édition de la Foire de la production algérienne qui se tient du 21 au 27 décembre au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger.

Pour rappel, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, avait indiqué cette semaine que le matelas de devises de l’Algérie s’établi à 100 milliards de dollars en novembre. En octobre dernier, il avait pronostiqué que les réserves de change pourraient reculer à 97 mds usd à fin décembre 2017.

Selon ses prévisions, le matelas de devises devrait s’établir à 85,2 milliards de dollars à fin 2018, soit l’équivalent de 18,8 mois d’importations, et à 79,7 mds usd en 2019 avant d’atteindre 76,2 mds usd en 2020 (17,8 mois d’importations). Les réserves de change, qui dépendent fondamentalement de l’évolution du cours des hydrocarbures, étaient de 194 milliards de dollars en 2013.

Les recettes en devises de l’Algérie proviennent à plus de 98% des exportations d’hydrocarbures, alors que les exportations hors hydrocarbures fluctuent entre 300 et 500 millions de dollars.

La semaine dernière, un rapport de la Banque d’Algérie a indiqué que la poursuite de la chute des prix du pétrole a un impact considérable sur les équilibres macroéconomiques et sur l’activité de la plupart des secteurs économiques, monétaires et financiers en Algérie.

Le rapport, qui ressemble à un véritable réquisitoire contre l’action du gouvernement dans le domaine de la gestion des finances publiques, indique que «dans le contexte d’assèchement de la liquidité bancaire, la collecte de ressources devient un impératif stratégique pour les banques, d’autant que la part de la monnaie fiduciaire dans la masse monétaire globale est extrêmement élevée».

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