Le Maroc célèbre le 68ème anniversaire du soulèvement du 16 août 1953 à Oujda
Cet évènement historique, qui a été suivi le 17 août 1953 d’un autre soulèvement à Tafoughalt, illustre le rôle de premier plan de feu Mohammed V, qui menait, à l’unisson avec son peuple, la lutte pour l’indépendance et refusait de se soumettre à la volonté de l’occupant.
Ce soulèvement, qui représente la première étincelle de la Révolution du Roi et du Peuple, constitue également une page rayonnante de l’histoire contemporaine du Royaume, reflétant la grandeur du peuple marocain et sa soif pour la liberté, et illustrant l’héroïsme et les sacrifices des habitants de l’Oriental et leur mobilisation derrière le Trône alaouite pour la défense de la souveraineté nationale.
Le soulèvement du 16 août 1953, qui a été mené par des nationalistes de l’Oriental, a permis à cette région d’entrer dans l’histoire par la grande porte grâce à l’héroïsme et aux sacrifices consentis par les habitants pour la défense de la souveraineté nationale.
L’évènement qui a été minutieusement organisé et qui a connu la participation des différentes couches de la société, se nourrissait en effet, de l’attachement indéfectible au glorieux Trône Alaouite et à l’intégrité territoriale, reflétant ainsi la détermination des Marocains à consentir tous les sacrifices pour la liberté et l’Indépendance.
La ville d’Oujda a été ainsi au cœur de la résistance contre l’oppression et le diktat des colonisateurs et s’est mobilisée aux côtés des nationalistes assoiffés de liberté avec à leur tête, le Père de la Nation feu Mohammed V et son compagnon de lutte feu Hassan II.
Le mouvement national et la résistance d’Oujda ont organisé minutieusement ce soulèvement et lancé plusieurs opérations contre l’occupant dont notamment celles ayant visé les chemins de fer, la centrale électrique et les casernes militaires.
En effet, les populations des villes d’Oujda, de Berkane et de Tafoughalt ont défié, lors de ce soulèvement, les balles des forces d’occupation. Plusieurs martyrs sont tombés sur le champ d’honneur et la répression sauvage s’est poursuivie par des arrestations dans les rangs des nationalistes.
Ces événements de taille ont démontré combien les populations de la capitale de l’Oriental vivaient intensément le climat d’effervescence et de ferveur patriotique qui a embrasé tout le pays, marquant un tournant décisif dans la lutte du peuple marocain contre le colonialisme, en reflétant des liens profonds et ancrés entre le Trône Alaouite et le peuple et la volonté commune pour parachever l’intégrité territoriale du Maroc.