Le groupe pétrolier italien ENI cède 50 % de sa part d’un gisement libyen au russe Gazprom

Les deux groupes confirment ainsi les accords "signés le 16 février 2011 qui ouvraient la voie à la cession à Gazprom de 50 % de la part d’ENI (33,3 %) dans le consortium", a indiqué un communiqué d’ENI. Cette opération avait été suspendue, en avril dernier, en raison de l’insurrection en Libye.

Selon l’agence russe Interfax, ce nouvel accord garantira à Gazprom une option d’achat sur une participation d’Elephant.

La transaction, qui était fixée à 170 millions de dollars lors de la négociation initiale, pourrait être revue à la baisse suite aux dommages subis durant le conflit en Libye, précise l’agence.

Eni, dont le capital est détenu pour près du tiers par l’Etat italien, était avant l’insurrection le premier producteur étranger d’hydrocarbures en Libye. Afin de reprendre au plus vite ses activités dans le pays, il avait signé récemment un accord avec le Conseil national de transition (CNT) libyen.

En 2010, sa production brute en Libye, incluant la part revenant à la compagnie nationale libyenne, s’est élevée à 522.000 barils par jour, soit le tiers de la production libyenne (1,55 million de barils selon l’Agence internationale de l’Energie), et sa production nette à 273.000 barils.

La Libye est le quatrième producteur en Afrique (après le Nigeria, l’Angola et l’Algérie) et compte les plus grosses réserves de pétrole du continent avec 44 milliards de barils, loin devant le Nigeria (37,2 milliards de barils) et l’Algérie (12,2).

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