Le GPK contre la décision de l’Algérie d’interdire le survol de son espace aérien aux forces de la coalition internationale
« On se souvient qu’une rencontre des diplomates des pays de la Ligue arabe, réunis le 12 mars en session extraordinaire, s’est soldée par la décision d’inviter le Conseil de sécurité de l’ONU à imposer une zone d’exclusion aérienne sur la Lybie. Cette décision n’a pas été approuvée par l’Algérie », souligne un communiqué de GPK.
Selon le communiqué, le GPK « détient également des informations sûres quant à une aide militaire apportée par l’Algérie au régime de Kadhafi par le biais de honteux deals d’armement contractés auprès de l’un de leurs fournisseurs communs ».
« Le Gouvernement provisoire kabyle en concertation étroite avec le mouvement amazighe (berbère) libyen, partie prenante du Conseil national de transition, avait activement pris part au lobbying en faveur d’une intervention internationale en Lybie », souligne le communiqué.
Pour le GPK, « cette position honteuse de l’Algérie n’est pas celle de la Kabylie et condamne fermement une politique étrangère algérienne suicidaire qui va à l’encontre des valeurs de liberté et de dignité du peuple kabyle », indiquant placer «un grand espoir dans l’opération menée par la coalition internationale sous le commandement de l’OTAN et le Conseil national de transition pour libérer les Libyens de la tyrannie et instaurer une démocratie qui reconnaît le droit des amazighes à l’existence ».
Le GPK rappelle que « l’heure des tyrannies et des exactions a sonné et appelle le peuple kabyle à marcher massivement le 20 avril 2011 pour réclamer sa liberté »