Le gouvernement portugais adopte de nouvelles mesures pour simplifier les licenciements

Le gouvernement portugais a adopté jeudi de nouvelles mesures dans le cadre de la réforme du code du travail pour simplifier les licenciements afin de remplacer celles rejetées en septembre dernier par la Cour constitutionnelle.

Pour le ministre du Travail Pedro Mota Soares, "il était important de trouver des alternatives permettant de respecter l’esprit du nouveau code du travail et qui répondent aux objections de la Cour constitutionnelle".

Les cinq nouveaux critères présentés par le gouvernement et qui devront être soumis au Parlement, stipulent que les employeurs doivent appliquer en cas de suppression de poste, l’évaluation du travail, les qualifications professionnelles, le coût, l’expérience et l’ancienneté du salarié.

La réforme du code du travail, qui avait fait l’objet d’un accord entre le patronat et l’UGT, deuxième grande centrale syndicale du pays, avait laissé toute latitude à l’employeur dans le choix des critères de licenciement.

Adoptée par le Parlement en mai 2012, la nouvelle législation du travail avait pour objectif de répondre aux recommandations des créanciers internationaux du Portugal.

La troïka (UE-FMI-BCE) qui entamera le 20 février un nouvel examen des comptes du pays, souhaitait assouplir le marché du travail afin de dynamiser l’économie.

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