Placée sous haute sécurité, cette réunion du G7, qui donne le coup d’envoi à une série de rendez-vous ministériels avant le Sommet, abordera également "la question du terrorisme, et toutes les situations de crise, la Syrie, la Libye et la menace de la Corée du Nord".
Outre les chefs de la diplomatie américaine, britannique et française, le ministre japonais Kishida a accueilli dans son fief ses homologues italien (Paolo Gentiloni) et canadien (Stéphane Dion), ainsi que Federica Mogherini pour l’Union européenne. Le responsable allemand Frank-Walter Steinmeier n’a pu arriver à destination pour cause de problèmes d’avion.
Après deux sessions de discussions dans un grand hôtel de Hiroshima, les ministres doivent se rendre en fin d’après-midi dans le majestueux sanctuaire marin Itsukushima, lieu sacré du shintoïsme situé sur l’île de Miyajima, avant un dîner de travail sur place.
L’ordre du jour de la réunion de Hiroshima a été éclipsé par la visite sans précédent de John Kerry dans cette ville victime du premier bombardement atomique de l’Histoire.
Le secrétaire d’Etat américain est arrivé dans la matinée après un périple qui l’a mené à Bahreïn, en Irak et en Afghanistan.
Plus haut responsable gouvernemental des Etats-Unis à avoir jamais visité Hiroshima, il se rendra lundi au musée du Mémorial pour la paix, avant d’honorer les 140.000 victimes du bombardement américain du 6 août 1945.
Convaincus que les bombardements étaient nécessaires pour pousser le Japon à capituler, les Etats-Unis ne se sont jamais excusés. Mais le président américain Barack Obama pourrait venir à Hiroshima, à l’occasion de son voyage au Japon pour le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement fin mai.