Le FMI avait validé le 20 mai dernier un prêt d’environ 26 milliards d’euros au Portugal à verser sur trois ans, qui fait partie d’un plan d’aide international de 78 milliards accordé au pays avec la participation de l’Union européenne. En échange de ce prêt, le Portugal, troisième pays de la zone euro, après la Grèce et l’Irlande à recourir à une aide internationale, s’est engagé à mettre en oeuvre un vaste programme de rigueur et de réformes en vue de réduire ses déficits publics.
Afin d’atteindre ses ambitieux objectifs budgétaires, le gouvernement de centre-droit a annoncé fin août une série de mesures d’économies budgétaires et de hausses des recettes fiscales, notamment un impôt de "solidarité" sur les hauts revenus, une hausse de l’imposition des bénéfices des grandes entreprises et des plus-values boursières et des suppressions de postes dans la fonction publique. "Le gouvernement a fait part de son engagement ferme en faveur du programme, et de bons progrès ont été réalisés dans la mise en oeuvre des politiques", a souligné Nemat Shafik, directrice générale adjointe du FMI. Elle a également indiqué que "le potentiel de croissance et la compétitivité de l’économie seront renforcés avec le temps avec les réformes structurelles en cours sur les marchés du travail et des biens".