Le designer international Hicham Lahlou est invité à exposer ses créations à l’exposition internationale « Affected » qui se tiendra, du 18 février au 31 juillet 2022, au « Museum on the seam » d’Al Qods (Jérusalem).
M. Lahlou exposera ses créations « Alf Lila », babouches inédites éditées en 1000 exemplaires par la marque marocaine Barok Babouches, et « ORYX », édité par la marque de luxe historique internationale française DAUM sélectionnées par M. Alon Razgour, Commissaire de l’exposition.
Il s’agit d’une exposition inédite, regroupant près de cinquante artistes et designers de plusieurs pays au sein de ce musée d’art contemporain sociopolitique à Al Qods, souligne le designer dans un communiqué, rappelant que ce musée a été sélectionné par le New York Times comme « l’une des 29 institutions artistiques les plus impressionnantes dans le monde ».
Le communiqué indique aussi que le designer franco-marocain avait déjà exposé à Al Qods en 2017 lors de l’exposition collective de design « Repositioning » au « L.A Mayer Museum for Islamic Art », qui a regroupé des designers arabes et israéliens.
Suite à cette exposition, Hicham Lahlou a fait don au musée de sa célèbre création le narguilé « Disco Pipe » édité par la marque internationale de luxe française Airdiem, fait savoir la même source, ajoutant que cette donation au musée est un acte venant du cœur qui symbolise l’amour, la paix et la fraternité.
Narguilé a été acquis en 2015 par le Victoria & Albert Museum de Londres, qui compte la plus grande collection d’art islamique au monde.
L’exposition « Affected », dont le vernissage aura lieu le 18 février à 11h, capture l’état d’esprit artistique en temps de pandémie et illustre la manière dont la nouvelle réalité remodèle le monde, poursuit le communiqué, soutenant que le rôle de l’art dans de telles périodes est de donner de l’espoir tout en étant une critique sociale, de stimuler l’imagination, de soulever des questions difficiles concernant des problèmes moraux et de proposer des moyens créatifs d’y faire face.
Le nom de l’exposition exprime l’humanité face à la détresse, « stimulant un examen intéressant des défis que nous avons rencontrés, qu’ils soient positifs ou négatifs ».
L’exposition est la preuve que même dans les périodes tumultueuses, l’esprit créatif est libre et illimité, selon la même source, qui estime qu' »en temps de crise, lorsque le dialogue interpersonnel s’affaiblit, nous avons de plus en plus besoin du discours socio-intellectuel qu’expriment les œuvres d’art ».
« En temps de pandémie, comme en temps de guerre, une nouvelle vie née de la perte grouille sous la surface. Lorsque nous sommes privés de toute autre option, nous apprenons à communiquer par de nouveaux moyens, et l’art nous offre une régénération en regardant vers un avenir différent, un avenir meilleur, espérons-le », écrit le designer.
Les œuvres de l’exposition ont toutes été créées au cours des deux dernières années, certaines d’entre elles ayant été commandées spécifiquement pour l’exposition. « Les œuvres abordent une variété de sujets qui nous concernent tous : la communication, l’espace, la consommation, le corps, la transformation, le contact et la politique ».
« Elles présentent différentes manières d’aborder la nouvelle réalité qui nous est imposée, avec ses dilemmes et ses expériences », conclut-on.