"La mort de Ben Laden doit nous rappeler, avant tout, la souffrance des milliers de familles des victimes de la violence terroriste et des guerres qu’elle a pu engendrer et alimenter à travers le Monde", indique lundi un communiqué du président du CFCM, M. Mohammed Moussaoui.
Le CFCM "appelle à ce que l’islam, religion de paix qui sacralise la vie, soit dissocié définitivement du terrorisme qui est en contradiction totale avec ses enseignements et ses valeurs".
A ce propos, le CFCM reformule le "vœu que soit abandonné l’usage du terme « islamiste » pour désigner un terroriste se réclamant à tort de la religion musulmane. L’usage de ce terme nourrit l’amalgame entre islam et terrorisme et fait souffrir des millions de musulmans qui tiennent à défendre l’image de leur Foi et de leur religion".
Par ailleurs, le CFCM considère que la lutte contre le terrorisme ne peut se réduire aux guerres menées contre les organisations terroristes. "Il convient, souligne-t-il, de prévenir par l’éducation et l’information, contre l’instrumentalisation de la religion à des fins obscures et de promouvoir la paix et la fraternité entre les peuples".
"Il convient également, de trouver des solutions durables et équitables aux conflits régionaux dont le terrorisme pourrait se nourrir et de défendre la justice, la liberté et l’égale dignité pour tous", ajoute le CFCM dans son communiqué.