« Oui, elle le peut », a dit M. Habeck sur la radio publique, au lendemain de l’annonce de la suspension de la mise en service du grand gazoduc russo-allemand Nord Stream II, suite à la reconnaissance par Moscou des républiques prorusses autoproclamées dans l’Est de l’Ukraine.
Quoique le marché de l’énergie sera dans ce cas menacé par « un gros manque » à combler et une « hausse du prix » du gaz, Gazprom pourrait, au final, être « compensé » par d’autres fournisseurs et sources d’énergie, a-t-il rassuré.
Le gazoduc Nord Stream II, dont la construction est achevée mais qui n’a encore jamais été mis en service, devait augmenter la dépendance de l’Allemagne à l’égard de Moscou à 70% de ses livraisons totales de gaz.
Ce projet avait été soutenu fermement pendant des années par l’ancienne chancelière Angela Merkel notamment.