L’AEM, basée à Amsterdam, a annoncé mardi qu’elle avançait d’une semaine la réunion intialement prévue pour le 29 décembre, au cours de laquelle elle doit annoncer si elle autorise ou non le vaccin Pfizer-BioNTech.
L’Europe est à la traîne, alors que le Royaume-Uni post-Brexit – précédent domicile de l’AEM – est devenu le premier pays au monde à accorder une autorisation d’urgence au vaccin, avant d’être rapidement suivi par les Etats-Unis, le Canada, Singapour et Bahreïn.
L’AEM précise avoir reçu lundi de Pfizer-BioNTech « des données supplémentaires » exigées par le comité de l’agence chargé d’examiner les médicaments à usage humain.
« Une réunion exceptionnelle (du comité) a été planifiée pour le 21 décembre afin de trancher », a ajouté l’AEM dans son communiqué.
L’Agence européenne des médicaments a ajouté qu’elle ne trancherait « que si les données sur la qualité, la sécurité et l’efficacité du vaccin sont suffisamment solides et complètes pour déterminer si les bénéfices du vaccin l’emportent sur les risques qui y sont liés. »
L’AEM a indiqué que la date prévue du 12 janvier pour délibérer du sort du vaccin Moderna est, quant à elle, maintenue.