La Tunisie, l’Afrique du Sud, le Botswana et Maurice sont les économies les plus compétitives en Afrique, selon le classement du World Economic Forum.
La Tunisie, l’Afrique du Sud, le Botswana et Maurice figurent dans la moitié supérieure du classement général de la compétitivité établi par le Forum économique mondial au titre de l’année 2009.
Pour leur part, le Botswana (56e) et Maurice (57e) font mieux que le Brésil, restant toutefois à des performances en deçà de la moyenne des pays du sud-est asiatique. Un deuxième groupe de pays africains affichent un niveau de compétitivité, selon le rapport, «comparable à celui de la moyenne nord-africaine ». Il s’agit du Maroc, de la Namibie et de l’Egypte, classés respectivement 73e, 80e et 81e.
Au-delà, tous les pays africains affichent des moyennes inférieures à celle de l’ensemble Amérique Latine/Caraïbe. La Gambie (87e), le Kenya (93e), le Nigeria (94e), le Sénégal (96e), le Ghana (102) et le Bénin (106) réalisent des niveaux de performance supérieure à la moyenne de l’Afrique subsaharienne. Le rapport qui présente une analyse détaillée des blocs régionaux estime que l’Afrique du Nord est plus performante que l’Afrique subsaharienne sur 10 des 12 piliers qui ont servi de base de comparaison.
Ainsi, le Nord du continent fait mieux dans les institutions, l’infrastructure, la stabilité macro-économique, la santé et l’enseignement primaire (écart substantiel), l’enseignement supérieur et la formation, l’efficience des marchés des produits, l’ouverture à la technologie, la taille du marché, la sophistication des entreprises et l’innovation. L’Afrique subsaharienne l’emporte sur l’efficience du marché du travail et la sophistication des marchés financiers.
L’on notera que la Gambie, le Botswana et la Tunisie sont particulièrement bien notés sur la solidité de leurs cadres institutionnels, paramètre sur lesquels ils font jeu égal avec les USA et la République de Corée. Pour sa part, l’Afrique du Sud, championne de la sophistication du marché financier (24e) fait jeu égal avec la France et la Belgique, grâce à un accès au capital relativement aisé, une bonne règlementation du marché des valeurs mobilières et la diversification des sources de financement.