Des prix bas ont provoqué une réduction des investissements de 40% environ ces deux dernières années, une tendance surtout notable aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique latine et en Russie, et la dépendance du monde envers le pétrole du Moyen-Orient va nettement s’accélérer dans les années à venir, a expliqué Fatih Birol.
"Nous anticipons cette année la plus forte baisse de l’offre hors Opep des 25 dernières années, de près de 700.000 barils par jour (bpj). Dans le même temps, la croissance de la demande mondiale suit un rythme effréné, emmenée par l’Inde, la Chine et d’autres pays émergents", a-t-il dit à la presse, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
"En fin d’année, ou dans le courant de 2017, nous pensons que le marché pétrolier et ses prix se rééquilibreront. Quand nous examinons tous les fondamentaux, offre, demande et stocks, j’ai toutes les raisons de croire qu’en l’absence de toute dépression économique majeure, nous verrons un équilibre du marché d’ici 2017 au plus tard".