"La lutte antiterroriste dans le Sahel demande détermination, endurance et humilité. On est face à un combat dur", a-t-il affirmé aux journalistes en marge de son déplacement, au lendemain de l’annonce par l’armée française de la mort du numéro deux de la principale alliance terroriste du Sahel liée à Al-Qaïda, l’Algérien Djamel Okacha, alias Yahya Abou El Hamame.
Arrivé vendredi soir à Bamako, le chef du gouvernement français doit s’entretenir samedi à Bamako avec son homologue malien Soumeylou Boubèye Maïga et le président Ibrahim Boubakar Keïta.
Il va aussi procéder à la signature de nouveaux accords de développement avec le Mali pour un montant de 85 millions d’euros, dont 50 millions de prêts et 35 millions de subventions, via l’Agence française de développement (AFD).
Il doit également réaffirmer la pérennité de la présence militaire française de l’opération Barkhane : 4.500 soldats, dont 2.700 au Mali, selon le dernier pointage communiqué par Paris.
"On voit qu’on obtient des résultats, qu’on désorganise des réseaux, je n’ai aucun doute sur le fait que cette présence a un impact", a-t-il dit, tout en refusant de commenter en détail la mort du numéro 2 du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.
Après la mort dans une opération française avec le soutien de l’armée malienne en novembre du prédicateur radical peul Amadou Koufa, il s’agit du deuxième coup significatif subi en trois mois par cette alliance terroriste.
L’armée française "restera aussi longtemps qu’il le faudra", a affirmé Edouard Philippe.