La Grèce gâche la fête de la Pologne, la Russie frappe fort

En tenant en échec (1-1) la Pologne dans le match d’ouverture de l’Euro 2012, vendredi en fin d’après-midi à Varsovie, la Grèce a gâché la fête de la nation co-organisatrice de la compétition.

La Pologne, qualifiée d’office en tant que pays organisateur et qui espère briller devant son public en franchissant le premier tour du championnat d’Europe pour la première de son histoire, a réalisé une opération d’autant plus mauvaise que, de son cô té, la Russie a frappé fort et réussi à prendre ses distances en tête du groupe A en étrillant (4-1) la République tchèque vendredi soir à Wroclaw.

La Pologne peut avoir des regrets car elle a eu les cartes en mains pour vaincre le champion d’Europe 2004 après avoir ouvert le score par Robert Lewandowski puis s’être retrouvée en supériorité numérique avec l’expulsion du défenseur grec Sokratis Papastathopoulos. Mais, parallèlement, la Pologne peut s’estimer heureuse de ce score de parité car, après l’égalisation grecque de Dimitris Salpingidis, elle a été à son tour réduite à dix après le carton rouge infligé à son portier Wojciech Szczesny et, surtout, le capitaine grec Giorgios Karagounis a manqué le penalty de la victoire.

Très dominateurs en début de rencontre les Polonais ont ouvert rapidement le score par Lewandowski (17e) sur un centre parfait de Jakub Blaszczykowski, son coéquipier du Borussia Dortmud. Mais, loin d’appuyer sur l’accélérateur pour tuer le match ils se sont laissé bercer par le faux rythme des visiteurs.

L’expulsion de Papastathopoulos (45e) aurait dû dynamiser le jeu des hommes de Franciszek Smuda mais se sont, au contraire, les Grecs qui ont égalisé par Salpingidis (51e) à la réception d’un centre venu de la gauche et mal négocié par la défense locale (51e).

Le match était proche de basculer après l’heure quand Szczesny fauchait Salpingidis (67e). Carton rouge pour le gardien d’Arsenal et penalty que son remplaçant Przemyslaw Tyton repoussait en anticipant sur la frappe de Karagounis. Un peu plus tard les Polonais n’étaient pas malheureux de voir l’arbitre refuser, pour un hors-jeu pas évident, le deuxième but de Salpingidis (74e).

Demi-finaliste du précédent Euro et favorite du groupe A, la Russie n’a pas manqué son départ. Les Russes ont vite pris la direction de leur premier succès en ouvrant le score dès le quart d’heure de jeu par Alan Dzagoev qui récupérait une balle renvoyée par le poteau gauche de Petr Cech suite à une tentative de la tête d’Alexandre Kerjakov.

Les Russes aggravaient très rapidement la marque profitant de la passivité de la défense tchèque. Andreï Archavine trouvait d’une passe précise Roman Chirokov qui trompait Cech (24e).

La République tchèque, qui fût finaliste de l’épreuve en 1996, se relançait en début de seconde période grâce à un but de Vaclac Pilar. Servi dans le dos de la défense par le Bordelais Jaroslav Plasil, Pilar remportait son duel face à Viacheslav Malafeïev (52e).

Mais les Tchèques n’arrivaient pas à tenir la cadence imposée par les Russes. Dzagoev signait le premier doublé du tournoi d’une frappe du pied droit que Cech ne pouvait que toucher (79e). Trois minutes plus tard, le remplaçant, Roman Pavlioutchenko, parachevait le travail (82e) de l’équipe entraînée par Dick Advocaat.

Samedi verra l’entrée en lice des équipes du groupe B; la poule la plus relevée où figurent plusieurs candidats au titre. En d’après-midi à Kharkiv (Ukraine) les Pays-Bas affronteront le Danemark et, samedi soir à Lviv (Ukraine), l’Allemagne et le Portugal se défieront dans un match déjà quasi-décisif pour les deux formations.

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