La finance de demain ne peut être que durable, a affirmé, vendredi à Casablanca, Lamia Merzouki, directrice générale adjointe de Casablanca Finance City (CFC) et coprésidente du Réseau des Centres Financiers Verts (FC4S).
“En ce moment de crises multiples, il faut garder le focus sur nos objectifs de mobilisation croissante en faveur d’une finance verte et durable”, a indiqué Mme Merzouki qui intervenait lors du Casablanca Sustainable Finance Dialogue (CSFD) organisé par CFC.
Et de noter que certains pays sont tentés de revenir à l’énergie fossile et de laisser de côté le développement durable.
“A la veille de la COP27 qui se tiendra en novembre prochain en Egypte, nous sommes inquiets surtout que les 100 milliards de dollars dédiés aux pays émergents n’ont pas été mobilisés”, a-t-elle souligné.
“En Afrique, il y a un besoin critique en matière d’adaptation au changement climatique”, a relevé Mme Merzouki, ajoutant qu’au niveau du réseau des centres financiers verts, on réfléchit à la manière de diriger plus de flux africains vers le continent.
Le CSFD constitue une occasion d’échange sur le rôle fondamental des centres financiers internationaux dans l’intégration de la finance durable et le développement de l’économie mondiale.
Cet événement, qui a connu la participation de décideurs internationaux de premier plan et des leaders d’opinion, a abordé plusieurs thématiques d’actualité relatives notamment au rôle des centres financiers dans la reprise économique post-crise dans un environnement géopolitique et énergétique radicalement différent et aux implications de la COP27 qui se tiendra en Novembre en Egypte.
Le CSFD a également pour objectif d’analyser comment les objectifs de développement durable (ODD) façonneront les priorités politiques des gouvernements africains et de leurs partenaires et comment la finance verte peut mettre l’Afrique sur la voie d’une croissance durable et équitable.