D’après Kim Jang-Soo, conseiller pour la sécurité nationale de la présidente Park Geun-Hye, Pyongyang pourrait effectuer cet essai au tour du 10 avril, date à laquelle le régime communiste a indiqué ne plus pouvoir garantir la sécurité des missions diplomatiques étrangères.
Elle a transporté en train, en début de semaine dernière, deux missiles Musudan et les a installés sur des véhicules équipés d’un dispositif de tir, selon Séoul.
Le Musudan, montré publiquement pour la première fois à l’occasion d’un défilé militaire en octobre 2010, aurait une portée théorique de 3000 kilomètres, soit la capacité d’atteindre la Corée du Sud ou le Japon.
"Il n’y a aucun signe de préparatifs pour une guerre à grande échelle pour l’instant mais le Nord doit s’attendre à des représailles en cas de guerre localisée", a prévenu Kim Jang-Soo.
Washington avait annoncé samedi avoir reporté un essai de Minuteman 3, missile balistique intercontinental à ogive nucléaire, qui devait être tiré cette semaine depuis la base aérienne de Vandenberg en Californie.
Selon un responsable américain de la Défense, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a décidé ce report afin d’éviter que l’essai "puisse être considéré comme exacerbant la crise en cours avec la Corée du Nord".