Cette forte accélération du produit intérieur brut (PIB) de la Chine était largement anticipée du fait de la faible base de comparaison avec début 2020 quand l’activité était paralysée par l’épidémie.
« Dans l’ensemble, la reprise s’est poursuivie au premier trimestre », a relevé devant la presse une porte-parole du Bureau national des statistiques, Liu Aihua.
Mais « les fondements de la reprise doivent être consolidés », a toutefois averti Mme Liu, évoquant notamment les « incertitudes » qui persistent dans le monde sur le plan épidémique.
L’an dernier à la même période, le PIB de la Chine au premier trimestre 2020 s’était effondré de 6,8% — sa pire performance économique depuis 44 ans.
L’amélioration progressive des conditions sanitaires au printemps 2020 a ensuite permis au PIB chinois de rebondir et de retrouver un niveau pré-pandémie en fin d’année dernière.
La Chine a pu ainsi enregistrer sur l’ensemble de l’année 2020 une croissance positive (+2,3%) alors que la plupart des autres économies mondiales étaient en récession.
De son côté, la production industrielle chinoise a progressé en mars de 14,1% sur un an, contre 35,1% pour les mois de janvier et février cumulés, seule donnée disponible.
Les ventes de détail, principal indicateur de la consommation, ont pour leur part connu une hausse de 34,2% sur un an en mars, contre 33,8% en janvier-février.
Le taux de chômage — calculé pour les seuls urbains — s’est affiché en mars à 5,3%, après un record absolu de 6,2% en février 2020 au plus fort de l’épidémie.
Le Fonds monétaire international (FMI) table pour sa part sur une hausse de 8,4% du PIB de la seconde économie mondiale.