La Banque de France confirme la solidité des banques hexagonales face « aux rumeurs infondées » (Noyer)

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a confirmé jeudi "la solidité financière" des banques hexagonales et qualifié d’"infondées" les rumeurs à l’origine de la baisse brutale de leur valeur en Bourse.

"Les évolutions récentes des marchés boursiers n’affectent pas la solidité financière des banques françaises et la capacité de résistance dont elles ont fait preuve depuis le début de la crise", écrit-il dans un communiqué qui se veut rassurant alors que la panique continue d’agiter les marchés financiers.

Il met en avant les bons résultats des banques françaises pour le 1er semestre 2011 "qui ont confirmé leur solidité dans un environnement économique difficile grâce à une gestion rigoureuse de leurs risques et un modèle de banque universelle qui repose sur des activités diversifiées".

Le gouverneur estime que les niveaux de capital, appréciés par les fonds propres les plus durs, sont "adéquats" et que les programmes de refinancement à moyen et long terme sont réalisés "dans des conditions tout à fait satisfaisantes".

Les banques françaises avaient d’ailleurs réussi en juillet, rappelle-t-il, les "stress tests" européens destinés à mesurer la solidité financière du système bancaire européen en cas de choc économique.

Des rumeurs démenties sur la faillite d’une grande banque ou sur la perte de la note AAA de la France, la meilleur possible pour un émetteur de dette, avaient déjà précipité la veille la chute des principales places boursières, alors que de réelles inquiétudes planent sur les banques françaises en raison de leur exposition aux dettes grecque, italienne et espagnole.

Les analystes craignent la reproduction d’une journée noire jeudi, au vu de l’évolution chaotique des cours depuis l’ouverture de la séance.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite