La 8ème édition du panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient du 4 au 21 avril prochain à Paris

Entièrement dédié au cinéma du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, d’Égypte, et depuis l’an dernier de Palestine, du Liban e ou des diasporas dans le monde, la 8ème édition du panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient articulé autour du Cinéma
L’Ecran, à Saint-Denis et dans 7 autres salles partenaires de la région parisienne, proposera cette année une trentaine de films, aussi variés par leur provenance que par leurs choix esthétiques et thématiques.

Organisée du 4 au 21 avril prochain à la Saint-Denis (région parisienne) par l’association Indigènes Films en partenariat avec le cinéma l’Ecran de Saint-Denis et l’Organisation internationale de la Francophonie et le Festival international du film de Dubaï, cette manifestation donnera à voir trente films, longs et courts métrages fictions et documentaires, inédits, en avant-première et du patrimoine, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de Palestine, du Liban, d’Egypte, des Emirats-Arabes-Unis ou des diasporas dans le monde, en présence des réalisateurs invités et de professionnels du cinéma. Deux tables rondes, un hommage à Youssef Chahine, des concerts et de nombreuses autres propositions festives enrichiront ce rendez-vous.

Des films pour rire, s’émouvoir, se révolter, réfléchir et débattre. Des films qui nous parlent de la confrontation entre tradition et modernité, de la quête d’identité, du conflit israélo-palestinien, du devenir des révoltes en Tunisie, en Égypte, en Syrie… et nous questionnent sur les futurs possibles, ici et ailleurs, dans un monde en plein bouleversement.
La programmation met en lumière l’émergence de cinématographies fortes et singulières, comme en témoigne ‘’Mort à vendre’’, le film du Marocains Faouzi Bensaidi qui a suscité énormément d’intérêt auprès des professionnels internationaux. Polar électrique, histoire d’amour vaine, désirs fous de braquage et de mort, sont les maîtres-mots de ce long-métrage, accueilli très favorablement par le public et la critique.

Il y a lieu de citer aussi ‘’Rêves ardents’’ d’Hakim Belabbes, ou encore Sho Qostak (Qu’est-ce que tu racontes?) de Jamal Khalaile et Pauline Carbonnier, présenté en première mondiale, sans oublier Wadjda d’Haifaa Al- Mansour, premier film saoudien que l’on doit à une femme. Les échanges entre spectateurs, réalisateurs, équipe et professionnels, les tables rondes, les brunchs littéraires, tout comme les rencontres informelles, seront autant de moments de convivialité et d’émotion qui viendront nourrir la réflexion et permettront de fructueux échanges collectifs.

Si le cinéma est une fenêtre ouverte sur le Monde, les films présentés lors de cette 8ème édition offrent une vue imprenable sur ces sociétés en pleine mutation : reflets des bouleversements historiques actuels, émancipations des peuples, désirs d’ailleurs et de vie meilleure, aspirations à la liberté.

Le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen Orient vise, en outre, à promouvoir une cinématographie émergente, encore peu diffusée en France, de rencontrer un public et se faire connaître. Il parie sur sa capacité à transformer une perception parfois caricaturale de la culture musulmane et arabe en permettant la découverte de films à la fois passionnants, novateurs, et singuliers, aux thèmes d’une très riche diversité. Il révélera en outre la richesse culturelle d’une ville, Saint-Denis, sa diversité, sa complexité en associant ses habitants en les impliquant dans la manifestation, comme acteurs et spectateurs de l’événement. La population d’origine maghrébine est très nombreuse dans cette ville.

Six cinéastes auront l’honneur de présenter leurs films en avant-premières. Fictions : Le repenti de Merzak Allouache, Yema de Djamila Sahraoui, Mort à vendre de Faouzi Bensaïdi, Chroniques d’une cour de récré de Brahim Fritah. L’attentat de Ziad Doueiri. Documentaire : Le Printemps d’Hana de Simon Desjobert et Sophie Zarifian.

Six autres dévoileront leurs films inédits. Fictions : Rêves Ardents de Hakim Belabbes. Mon frère de Kamal El Mahouti. Documentaires : The Man inside de Karim Goury. Sho Qostak (Qu’est-ce que tu racontes) de Jamal Khalaile et Pauline Carbonnier. Berlin telegram de Leila Albayaty. Fidaï de Damien Ounouri

Six films concourent pour le Prix du Meilleur Court Métrage : Palestine, caisse d’attente des oranges de Bassam Chekhes, Elvis de Nazareth de Rani Massalah, Derrière-moi les oliviers de Pascale Abou Jamra, L’Ile Al Djazira de Amin Sidi-Boumédiène.

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